Au-delà du bitcoin et autres bidules-coin dont les cours évoluent au gré des tweets de Mr Musk, l’usage de la blockchain prend de l’ampleur et gagne en crédibilité. Outre les innovations qui en découlent dans le monde de l’entreprise, les Etats aussi se saisissent du sujet.

Alors que la Chine a officiellement lancé le test de son yuan numérique, nous apprenons que la Banque Européenne d’Investissement a émis le 27 avril dernier 100 millions d’euros d’obligations numériques dont l’enregistrement et le règlement s’est effectué grâce à la technologie blockchain. Une première qui s’inscrit dans le cadre des travaux de la BCE sur la création d’un euro digital.

Alors faut-il y voir la promesse originelle d’un monde plus fluide, décentralisé, ou la fin annoncée de toute forme de confidentialité et le traçage systématique de nos dépenses ? Plus largement, cette technologie réputée très énergivore va devoir progresser et justifier de réels avantages pour survivre aux enjeux écologiques actuels…

Chronique parue dans le magazine Valeurs Actuelles – mai 2021